Édition du lundi 25 juillet 2005
Aménagement de la taxe professionnelle : les Maires de grandes villes de France demandent un entretien au ministre du Budget
Suite à la publication de différents articles de presse faisant état dune concertation entre les organisations patronales et le Gouvernement sur le projet d« aménagement » de la taxe professionnelle, lAssociation des maires de grandes villes de France (AMGVF) demande que les associations délus soient reçues par M. Jean-François Copé, ministre délégué au Budget, et par ses services, « pour travailler ensemble sur laménagement de la taxe professionnelle ».
LAMGVF rappelle quelle approuve lactualisation du plafonnement de la taxe professionnelle par lEtat. Il est en effet anormal que des entreprises qui dynamisent les territoires et qui sont souvent parmi les plus créatrices demplois soient parfois taxées jusquà plus de 10 % de leur valeur ajoutée. Le taux de 3,5 % de la valeur ajoutée pour létablissement du plafond, une fois réactualisé, semble un niveau raisonnable.
En revanche, pour les maires des grandes villes « lhypothèse évoquée dans la presse, dactualisation des taux au niveau de 2004 au lieu des taux de 2005, poserait problème aux collectivités qui nen étaient pas informées lorsque les bases leur ont été communiquées ».
LEtat envisage également de faire prendre en charge par la collectivité les éventuelles hausses de taux futures. « Autrement dit, pour toutes les entreprises dont la TP atteindrait le plafond de valeur ajoutée, toute modification des taux votés par la collectivité serait sans aucun impact sur leur impôt ou sur les finances des collectivités » ajoute lassociation dans son communiqué. Elle considère que « ce dispositif serait contraire au principe constitutionnel dautonomie financière des collectivités territoriales ».
Par ailleurs, elle souligne que « le dégrèvement pour investissements nouveaux (DIN) présente lavantage dinciter les entreprises à investir » alors que le gouvernement envisage de le supprimer pour financer une baisse du plafond de la valeur ajoutée ».
Pour toutes ces raisons, lAMGVF demande que « lhypothèse de pérennisation du dégrèvement pour investissements nouveaux soit retenue de préférence à lhypothèse dabaissement du plafond ».
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